[Institut Lumière : exposition "Centenaire moins cinq"...

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localisation Bibliothèque municipale de Lyon / P0913 FIGRPTL0046 02
technique 1 photographie positive : tirage noir et blanc ; 12,5 x 17,5 cm (épr.)
description Adresse de prise de vue : Institut Lumière, 25, rue du Premier-Film, Lyon 8e.
historique Vernissage et tout le tralala le 10 septembre 1989 pour une exposition baptisée, par ses organisateurs, "Centenaire moins cinq". Avec elle, en effet, c'est bien un compte à rebours qui débute : celui qui mènera, année après année, au centenaire de la naissance du cinéma, en 1995. Pour cette échéance, pas si lointaine que ça quand on veut bien faire les choses et surtout avant que Paris ne s'en empare, rien n'est encore prévu. Certes, dans les coulisses, on commence à y songer. Une chargée de mission a été nommée, pour réfléchir années qui viennent et à cette célébration. Et, surtout, un projet d'expo mammouth, n'ayant rien à voir avec l'Institut et la mission centenaire, circule déjà, sans que personne lui ait donné son aval. Des idées, dit-on partout sans les montrer, il y en a. Le seul hic, c'est que personne, ou presque, ne veut en parler. Et on se demande à qui, au final, reviendra l'organisation de ce centième anniversaire. "Personne ne travaille sur le centenaire. On va s'y mettre. De toutes façons, nous, on ne réfléchit pas sans argent. Alors, on attend". Le directeur de l'Institut Lumière, Bernard Chardère, semblait, ces jours derniers, plus préoccupé par I'installation de son expo spéciale quatre-vingt-quinzième anniversaire que par les cent ans à venir. Il faut dire que l'Institut va accueillir jusqu'au mois de février. Charlie Chaplin, Orson Welles, Les Marx Brothers, Lumière et quelques autres... Tous représentés, grandeur nature, sous forme de silhouettes. Ajoutez à ces invités de carton une série de caméras anciennes, un ou deux phonographes et des partitions de musique de films, un lot d'affiches sur le diable dans le cinéma... et l'anniversaire est complet. Sans grand intérêt, l'expo qui commence a pour seul mérite celui de réveiller de vieux souvenirs. C'est déjà pas mal, mais ce n'est pas ça qui vous fait un centenaire, même moins cinq. Le centenaire, il y en a pourtant bien une qui doit y penser. Son nom : Sylvie Burgat. Venue tout droit du Centre national des arts contemporains de Grenoble, elle est en train de prendre ses fonctions à Lyon, Villa Gillet. A la Croix-Rousse donc, puisqu'aux dernières nouvelles, on ne trouvait pas de place pour elle dans la maison des frères Lumière. Voilà pour l'ambiance et la convivialité. Ça promet. Son job : elle est chargée de mission par la ville de Lyon pour "déployer et développer les activités de l'Institut Lumière", réfléchir au centenaire du cinéma et à l'utilisation d'un espace culturel quai Achille-Lignon. En bref, c'est la directrice administrative et financière du projet centenaire. En bref aussi, sa nomination signifie que les choses vont bouger à Lumière d'ici à 1995 et qu'il pourrait bien y avoir du rififi dans l'air. Mais on n'en est pas encore là. Officiellement du moins. "Des projets pour 1995, il y en a. Mais la ville de Lyon n'en a labellisé aucun. Je ne peux donc pas m'avancer". Sylvie Burgat, à ce jour, en est à mettre sur pied son équipe. Le centenaire en lui-même, on verra après. "Il y aura des tas-de projets et une mission pour préparer tout ça. Si on nous en donne les moyens, on fera des tas de choses", s'obstine de son côté Alice Chardère, responsable de la programmation et des relations extérieures de l'Institut. Qui préfère, quant à elle, repousser le dossier dans le futur. Montrant ainsi que, quand il s'agit du centenaire, ce n'est pour l'instant pas à l'Institut Lumière qu'il faut s'adresser. [...] Source : "Pas de lumière pour le centenaire" / Anne Masson in Lyon Figaro, 10 septembre 1990, p.47.
note à l'exemplaire Négatif(s) sous la cote : FIGRP02579. Tirage(s) daté(s) d'après les négatifs.
note bibliographique "Pas de lumière pour le centenaire" / Anne Masson in Lyon Figaro, 10 septembre 1990, p.47. - "Grand concours : trouvez la silhouette" in Lyon Matin, 9 septembre 1990.

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